Justine  et Maxime

Fraichement diplômée de psychiatrie, Juju sera très utile pour gérer une éventuelle « crise » ou délire dû à l’altitude de l’autre participant à l’expédition. Plus sérieusement, elle est la « référente pharma », on ne peut plus indispensable. En effet, nous effectuerons nos premiers pas sous les douces pluies battantes de la mousson, prendrons des gamelles dantesques sur les sentiers détrempés, mangerons « local » quotidiennement et ferons faire à notre corps plus de dénivelés en 100 jours que ne le ferait 90% des habitants de cette planète en 7 vies ! Mais qui sait, peut-être oublierons-nous la pharma au fond du sac pendant ces 4 mois…

 

Disposant de pas mal de vacances dû à son statut de saisonnier comme guide de trek et de safari en Namibie, Max se charge plus spécialement de la préparation de la traversée, et notamment de l’itinéraire. Espérons que l’expérience emmagasinée tout au long des précédents treks au Népal, ainsi que professionnellement en Afrique, puisse être gage d’un parcours pas trop alambiqué !

 

Et un petit peu de pub pour vous faire découvrir son site internet sur la Namibie et son livre "Géologie, faune et flore de Namibie"... C'est par là :

https://www.guide-namibie.com/

 



Notre philosophie de l'aventure

Dès nos premiers pas, quittant Jumla, plus de fonctions attitrées. Nous serons guides, cuisiniers, journalistes, couturiers, professeurs de népali l’un pour l’autre… Tout simplement partenaires, pour le meilleur et (nous espérons à dose modérée) pour le pire !

 

Adeptes du trek plus ou moins long dans pas mal d’environnement différents (France, Népal, Éthiopie, Namibie, etc.), nous rêvons depuis longtemps de marcher tous les 2 pendant plusieurs mois, libre, à notre rythme. Alors quoi de mieux que de traverser le Népal pendant 100 jours?

 

Cela dit, ce n’est pas à proprement parlé un défi que nous nous lançons. Oui, physiquement ce sera dur ! Oui, nous allons certainement nous perdre et nous prendre la tête 2-3 fois, voir plus ! Oui, nous souhaitons rencontrer beaucoup de népalais !

Mais si nous recherchons le « dénuement » inhérent à ce type d’aventure en autonomie, c’est avant tout parce que nous concevons cette traversée non pas seulement comme un but à atteindre ; mais aussi et surtout comme un moyen d’être réceptif un maximum au monde qui nous entourera. Trouver chaque soir un endroit où dormir, monter durement un chemin en escalier, partager un dalbhat chez une famille, jouer au volley sous la pluie … et une myriade d’autres moments qui émaillent la journée du marcheur au Népal, seront pour nous, marcheurs contemplatifs, les clefs pour vivre intensément notre cheminement. Autrement dit, peu importe les dénivelés cumulés, car nous ne recherchons pas à « faire une performance » au Népal, mais plutôt à « vivre » et tenter de « comprendre » ce pays magique. Dès lors, marcher 4 mois et perdre (un peu ? beaucoup ?) nos repères de tous les jours nous paraît le meilleur moyen de tendre vers cette envie.